Les éléments connus au sujet de l'attentat qui a frappé Nice ce jeudi 14 juillet 2016. Le procureur François MOLINS a évoqué, le vendredi 15/07/2016, « une nouvelle barbarie terroriste ». D’après ses déclarations, 10 enfants et 20 adolescents se trouvent parmi les victimes et 202 personnes sont blessées, dont 52 en état d’urgence absolue. L’enquête dirigée conjointement par la police judiciaire et la Direction générale du renseignement intérieur (DGSI) porte sur les chefs « d’assassinat et tentative d’assassinat en bande organisée en relation avec une entreprise terroriste », « tentatives d’assassinat sur personnes dépositaires de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroristes en vue de préparer une attaque ».
L’homme circulait seul « à bord d’un camion frigorifique de 19 tonnes, loué le 11 juillet à Saint-Laurent-du-Var et qui devait être restitué le 13 juillet ». L’individu a roulé sur environ deux kilomètres et a percuté de nombreux passants, rassemblés pour assister au feu d’artifice sur la promenade des Anglais. « Il a tiré (à l'aide d'un pistolet 7.65mm) sur trois policiers (qui tentaient de l'intercepter), qui ont répliqué. Il a roulé sur 300 mètres supplémentaires avant d’être abattu ». « Dans la cabine du conducteur, un pistolet automatique vide, un chargeur, des cartouches percutées et non percutées, un pistolet factice, une grenade percée (donc inutilisable), deux armes longues en plastique, un téléphone portable en cours d’exploitation, divers documents aussi en cours d’exploitation, une carte conducteur et une carte bancaire ont été retrouvés ».
L’identité de l’homme a été confirmée ce vendredi 15 juillet. Il s’agit de Mohamed Lahouaiej Bouhlel, un tunisien domicilié à Nice au 62 de la route de Turin, dans le quartier des aniens abattoirs. Ce père de famille de 3 enfants était chauffeur livreur de profession. Il était connu des services de police et de justice pour des faits de menace, violence et dégradation. Il a été condamné le 24 mars dernier par le tribunal correctionnel de Nice, à six mois de prison avec sursis pour des faits de violence avec arme. Il n’était en revanche pas connu des services de renseignement et ne faisait pas l’objet d’une fiche S. Pour rappel, son ex-épouse est en garde à vue, depuis ce vendredi matin.
Selon M6, il aurait parvenu à accéder à la Promenade des Anglais, fermée à la circulation pour les festivités du 14 juillet, en affirmant qu'il devait « livrer des glaces ».
Le camion utilisé lors de l'attentat a forcé le passage en montant sur le trottoir, a indiqué samedi la préfecture des Alpes-Maritimes. L'interdiction d'accès à la Promenade des Anglais, au point d'entrée du camion, était "matérialisée par le positionnement de véhicules (de police) bloquant l'accès à la chaussée. Le camion a forcé le passage en montant sur le trottoir", a affirmé la préfecture dans un communiqué, ajoutant que la sécurité des "points les plus sensibles" était confiée à des équipages de la police nationale, renforcés d'équipages de la police municipale.
Promenade des anglais le 16/07/2016: Drapeaux à mi-mâts:
Plus de 30 heures après l'attaque de Nice, l'Etat islamique a revendiqué, via son organe de propagande Amaq, la tuerie ayant fait 84 mort jeudi soir à Nice:
"L'auteur de l'opération (...) menée à Nice en France est un soldat de l'Etat islamique. Il a exécuté l'opération en réponse aux appels lancés pour prendre pour cible les ressortissants des pays de la coalition qui combat l'EI".
Le procureur de la République de Paris François MOLINS a indiqué lors de la conférence de presse du lundi 18/07/2016 que :
- "Je ne suis pas Charlie… Je suis content, ils ont ramené les soldats d'Allah pour finir le travail".
- 25 Mai 2015: Le terroriste se renseigne sur la drogue consommée par les terroristes avant leur passage à l'acte,
- 14 Juillet 2015 & 15 Août 2015: le terrosite se rend au feu d'artifice de Nice et prend des clichés de la foule,
- Entre Juillet 2015 et Juillet 2016, le terroriste a échangé à 1.278 reprises au sujet de l'attentat avec ses complices,
- 9 Janvier 2016: Le terroriste consulte un article portant sur un fait divers dans le commissariat du 18e arrondissement de Paris, titré « L’homme tué devant le commissariat de Barbès est un Tunisien ».
- 4 Avril 2016: Message FaceBook "Charge le camion (...) avec 2000 tonnes de fer (...) coupe lui les freins, moi je regarde".
- Un prêt à la consommation du 5.000 euros a été refusé au terroriste le 28/06/2016,
- Le terroriste a effectué des recherches Internet depuis le 01/07/2016 portant sur les mots clés 'Horrible accident mortel', 'Terrible accident mortel' ou encore 'Vidéo choc, âmes sensibles ' ainsi que sur les festivités du 14 juillet 2016 organisées sur la promenade des Anglais à Nice,
- La camion bélier a été réservé le 04/07/2016,
- Le terroriste a fait un repérage des lieux avec le camion le 12/07/2016,
- Le terroriste a vendu son véhicule le 13/07/2016 et en a loué un autre,
- Le terroriste s'est rendu une seconde fois sur la promenade des Anglais avec son camion le 13/07/2016 vers 22h,
- “Le pistolet que tu m'as donné hier c'est très bien, alors on ramène 5 de chez ton copain, c'est pour C.et ses amis”
- “C. et ses amis sont prêts pour le mois prochain, maintenant ils sont chez W.”.
- Le terroriste laisse un message vocal le 14/07 à 21h30: “Dis à tes copains que les 5 sont prêtes, elles sont prêtes pour le mois prochain”.
- Le terroriste envoie un autre SMS le 14/07 à 22h27 en indiquant qu'il avait acquis un pistolet et qu'il souhaite avoir plus d'armes "Amènes plus d'armes, amènes en cinq à C."
- le 14/07 à 22h33 : L’un des équipages de la police municipale en service autour de la manifestation alerte le centre de supervision urbain (CSU), qui gère notamment la vidéosurveillance de la ville, de la présence "d’un camion fou, sur le trottoir de la Promenade des Anglais, chaussée sud, face au Centre Universitaire Méditerranéen".
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22h35 et 15 secondes : Alors que le camion poursuit sa course et fauche de nombreuses personnes sur son passage, un agent de la police nationale se met à courir à pied derrière le camion. Le véhicule se situe alors au croisement de la rue Meyerbeer et de la Promenade des Anglais. Deux voitures de la police nationale sont stationnées dans le sens de la route sur ce second point de "contrôle et de protection". Six fonctionnaires de la police nationale sont présents sur les axes de circulation. Des tirs sont échangés.
Précisions apportées par le procureur de la république François MOLINS: "Des témoignages font état d'un individu très éloigné des considérations religieuses, ne pratiquant pas la religion musulmane, mangeant du porc, buvant de l'alcool, consommant de la drogue et ayant une vie sexuelle débridée. Il est décrit comme un individu particulièrement violent à l'égard de son épouse et de ses enfants. J'en veux pour preuve les témoignages de son épouse et des voisins qui ont pu être recueillis. Un autre témoignage fait état de ce que, depuis huit jours, Mohamed Lahouaiej Bouhlel s'était laissé pousser la barbe expliquant que 'la signification de cette barbe était religieuse'. Il avait aussi évoqué l'Etat Islamique indiquant 'qu'il ne comprenait pas pourquoi Daech ne pouvait pas prétendre à un territoire'. Un autre témoin a par ailleurs indiqué qu'il y a 7 à 8 mois, Mohamed Lahouaiej Bouhlel lui avait montré une vidéo de décapitation d'otages et que face à son étonnement, il avait rétorqué : 'Je suis habitué'".
De gauche à droite et de haut en bas, on reconnaît l'Assemblée nationale française, la grande roue de Londres (the London Eye), le pont du millénaire de Gateshead en Angleterre, l'ambassade de France à Berlin, la Mole Antonelliana à Turin, la tour Eiffel à Paris, le Palais Negresco à Nice, l'Ange de l'Indépendance à Mexico, l'Hôtel de ville de Tel-Aviv, le Sénat à Mexico, l'Hôtel de ville d'Athènes et le Capitole dans le centre de Rome.
Liste des 84 victimes de 19 pays différents : Algérie, Allemagne, Arménie, Belgique, Brésil, Estonie, Etats-Unis, Georgie, Italie, Kazakhstan, Madagascar, Maroc, Pologne, Roumanie, Russie, Suisse, Tunisie, Turquie et Ukraine.
David Bonnet, 44 ans
Tatiana Muhamedova
Linda Casanova Siccardi, 54 ans
Fatima Charrihi, 60 ans
Lyubov Panchenko, 59 ans, Marina Panchenko, 33 ans et Silvia, 2 ans et demi
Camille Murris, 26 ans
Sean Copeland, 51 ans, et Brodie Copeland, 11 ans
Emmanuel Grout, 48 ans
Françoise Hattermann, 55 ans, et son fils Elouan, 12 ans
Pierre Hattermann, 56 ans
Myriame Bellazouz, 29 ans
Aldjia Bouzaouit, 42 ans
Medhi H., 12 ans
Olfa Bent Souayah Khalfallah, 31 ans et son fils Killian, 4 ans
Bilal Labaoui, 25 ans
Mathias Billiez, ans ; Odile Caléo ans & Jocelyne Caléo ans
Michaël Pellegrini, 28 ans
François et Christiane Locatelli, 82 et 78 ans
Véronique Lyon, 55 ans
Gisèle et Germain Lion, 68 et 63 ans
Robert Marchand, 60 ans
Viktoria Savtchenko, 20 ans
Léana, 2 ans, Yanis, 8 ans, et Laurence-Nora Sahraoui, 49 ans
Igor Chelechko, 48 ans
Magdalena et Marzena Chrzanowska, 21 et 20 ans
Laurence Rasteu, 46 ans
Mino Razafitrimo, 31 ans
Ludovic R., 12 ans, et sa soeur Ludivine Gomes, 25 ans
Zahia Rahmouni, 72 ans
Amie VIMAL, 12 ans
Silan Aydin, 19 ans
Selma, 18 ans,
Saskia Schnabel, 29 ans
Laura B., 13 ans
Mario Casati, 90 ans et sa compagne Maria Grazia Ascoli, 79 ans
Angelo D'Agostino, 71 ans, et Gianna Muset, 68 ans
Carla Gaveglio, 48 ans
Christian Coman, 34 ans
Raymonde Maman, 77 ans
Lionel Deforge, 70 ans, Sylvie Noailland Rault Roux, 79 ans
Mykhalo Bazalevskyy, 22 ans
Rickard Kruusberg, 20 ans
Viktoria Savtchenko, 20 ans,
Depuis l’attentat, le soir du jeudi 14 juillet, 331 patients ont été pris en charge dans les établissements de santé de Nice (CHU de Nice, hôpital Lenval, clinique du Parc Impérial, clinique Saint-Georges) et des villes proches (Antibes, Cagnes-sur-Mer, Cannes, Grasse, Saint-Laurent-du-Var). Le plus jeune des blessés de la Fondation LENVAL est âgé de six mois, les enfants sont pour la plupart soignés pour des traumatismes crâniens et des fractures.
Une chaîne humaine composée de centaines de personnes a déplacé dans l'émotion lundi soir les fleurs, peluches et mots d'hommage déposés sur la Promenade des Anglais depuis l'attentat de jeudi soir vers le kiosque à musique du jardin Albert 1er et également sur le troittoir de la chaussée Sud de la Promenade, face à la mer et au jardin Albert 1er.
- Le récit de Damien ALLEMAND, journaliste et responsable du service Digital de Nice-Matin évoque l'ambiance et l'atmosphère de cette macabre soirée juste après la fin du feu d'artifice alors qu'il se trouvait sur la plage en face au High Club (45 - 47 Promenade des Anglais) entre "Le Voilier Plage" (58 Promenade des Anglais) & "Neptune Plage" (face à l'hôtel Negresco 37 Promenade des Anglais).
Extrait de son récit: "un énorme camion blanc filait à une allure folle sur les gens donnant des coups de volant pour faucher un maximum de personnes. Ce camion de la mort est passé à quelques mètres de moi et je n’ai pas réalisé. J’ai vu des corps volaient comme des quilles de bowling sur son passage. Entendu des bruits, des hurlements que je n’oublierai jamais. J’étais tétanisé. Je n’ai pas bougé. J’ai suivi ce corbillard des yeux. Autour de moi, c’était la panique. Les gens couraient, criaient, pleuraient. Alors, j’ai réalisé." - Le récit de Richard GUTJAHR, journaliste allemand, joint par téléphone, depuis Berlin, par l'AFP: "Je me trouvais sur le balcon (d'un hôtel) qui donne directement sur la Promenade des Anglais et j'ai vu les gens qui étaient en train de célébrer (le 14-Juillet) puis tout à coup un camion a roulé en direction de la foule. Il conduisait très lentement, c'est ce qui était étonnant. Et il a été suivi par un motard qui roulait derrière lui et le motard a essayé de le dépasser et a même essayé d'ouvrir la portière côté conducteur du camion. Mais il a chuté et il est passé sous les roues du camion. J’ai aussi vu deux policiers tirer sur le camion. Et là le chauffeur du camion a mis les gaz, le camion a roulé vite, il a accéléré et il a foncé dans la foule en zigzag. Ensuite il y a eu 15 à 20 secondes de tirs de plusieurs armes."
Ci-joint la vidéo tournée par Richard GUTJAHR: - Le témoignage de Yohan ROBLIN, journaliste multimédia à MYTF1 News: "Nous venions de sortir du restaurant situé rue de la Liberté lorsque le feu d’artifice a débuté. Il était 22 heures. Dix minutes après, nous étions sur la Promenade des Anglais avec ma compagne et deux amis. Il y avait énormément de monde, des touristes, des parents avec des poussettes, des enfants, des personnes âgées... C’était bondé. Les gens étaient sereins, souriants. Il y avait un dispositif de sécurité, des barrières partout, aucun véhicule ne circulait hormis les voitures de police". La suite se passe dans le ciel, "un spectacle grandiose avec les bateaux en toile de fond", dit-il. Le feu d'artifice terminé, les quatre amis décident de remonter la Promenade des Anglais en direction du jardin Albert 1er où des concerts sont organisés. "Nous avons alors commencé à entendre des bruits au loin. C'était comme des pétards. Puis des gens se sont mis à courir. On a pensé à un mouvement de foule. On a essayé de rester calmes. Mais la foule commençait à crier, on entendait encore ces bruits sourds. Des voitures de police ont alors surgi sur la Promenade, une policière criait dans un haut-parleur : Partez, courez, poussez-vous ! On a couru dans les ruelles du vieux Nice, tout le monde essayait de se mettre à l'abri, de se réfugier dans les bars. On a décidé de fuir vers le parking où nous avions garé notre voiture, poursuit le jeune homme. Notre cœur battait à 100 à l’heure. On a croisé des touristes étrangères apeurées, en larmes, qui nous demandaient s’il se passait la même chose qu’à Paris (attentats du 13 novembre, ndlr). Puis on est montés dans la voiture, on a éteint les phares, on a fermé les portes, on s'est barricadés.. Plus personne n'osait bouger, parler. On était choqués. On a suivi le reste des événements sur le portable. Au bout d’un moment, on a voté pour savoir s'il fallait que l'on sorte ou reste là. On a décidé de démarrer. Les visages étaient fermés, les regards hébétés... Nous avons roulé vers la Promenade des Anglais. Au loin, il y avait les gyrophares, les sirènes".
- Un touriste clermontois raconte l'indicible : "Tout au long de la Promenade, je n'ai vu que des morts. C'était vraiment monstrueux. Les gens avaient apporté des draps, des couvertures, des nappes de restaurant pour les couvrir. Il y avait des enfants, beaucoup d'enfants. Je pense que ça restera à tout jamais gravé dans mon cœur."
- Un jeune coupe témoigne: "Il écrasait des gens, tout ce qui était sur son passage. Et il visait particulièrement un manège d'enfant avec le camion. (...) C'est pour ça qu'il y avait beaucoup d'enfants visés. Vraiment des tous petits enfants." Malheureusement, ce couple explique qu'il n'a pas réussi à sauver une jeune femme : "C'était une jeune femme, je lui ai dit que ça allait aller, elle est décédée et après j'ai vu ses deux parents arriver et se rendre compte de ce qui était arrivé et que c'était fini. (...)"
- Najate, niçoise de 52 ans: "Je me suis retournée et là, j'ai vu le camion qui fonçait et des corps qui voltigeaient. On voyait qu'il voulait faire le maximum de victimes. Il roulait vite. C'était horrible. J'ai vu un père avec son fils de deux ans dans les bras. Le petit était mort. (Après) je ne comptais plus les morts",
- Julien, témoin de l'attaque: "Nous étions avec des amis au niveau de l'hôtel Negresco. J'ai vu passer le camion à une vitesse folle, sans doute 90 km/h. Il est passé en une seconde. Il y avait beaucoup de corps sur la chaussée après. Des gens avec les jambes écrasées, la tête écrasée... 100 ou 200 mètres plus loin, j'ai entendu des coups de feu. Il va y avoir énormément de victimes. La promenade des Anglais est une chaussée à trois voies. Et dessus, il n'y avait que des gens allongés par terre".
- Franck, à scooter à tenté d'arrêter le terroriste: "on a senti un mouvement de foule venir dans notre dos. On a entendu des cris et des voitures se mettaient en travers". Franck roulait à 60 km/h sur la promenade des Anglais et c'est alors que le camion blanc de 19t du terroriste le double "à fond. J'ai en tête les images des corps qui volaient de partout. J'ai tout de suite compris. J'ai alors décidé d'accélérer. Ma femme, derrière moi, me tirait le bras et me demandait où j'allais. Je me suis arrêté. Je lui ai dit: dégage!", se souvient Franck. qui, pour rattraper le terroriste, slalome "entre les gens, vivants et morts. Je me souviens même de crier dans le casque. Je criais à la mort en fait, poursuit-il. J'étais dans un état second mais à la fois lucide. Je suis donc parvenu à me mettre sur sa gauche. Quand j'étais à son niveau, je me suis posé la question : qu'est-ce que tu vas faire avec ton pauvre scooter ? C'est alors que je l'ai jeté contre le camion. J'ai continué à courir après lui. Je me souviens être tombé puis reparti à toutes jambes. Je ne sais plus ce que je faisais. Et finalement, je suis arrivé à m'accrocher à la cabine. J'étais sur les marches au niveau de la fenêtre ouverte. Face à lui. Je l'ai frappé, frappé, et frappé encore. De toutes mes forces avec ma main gauche même si je suis droitier. Des coups au visage". Franck indique que le terroriste "ne disait rien. Il ne bronchait pas. Le pistolet ne marchait pas. J'avais l'impression qu'il essayait de le manipuler ou de le charger, je n'en sais rien. Il me visait, appuyait sur la gâchette, mais ça ne marchait pas". Le Terroriste fini par réussir à armer son pistolet et tire en direction de Franck, qui glisse alors entre les roues du camion.
"J'étais prêt à mourir pour l'arrêter. Dans ma tête, je sais que mon fils était place Masséna. Ça m'a donné la force et le courage pour qu'il (le terroriste) n'y arrive pas".
- Samedi 16/07/2016: Le Député-Maire de Villeneuve-Loubet, Lionnel LUCA, et son Conseil municipal, convient la population à un rassemblement silencieux de soutien aux victimes des évènements tragiques de la Promenade des Anglais, samedi 16 juillet à 12 h 15 - Place de la République (devant la Mairie au village).
- Vendredi 15/07/2106: Au Mexique, le Sénat et le ministère des Affaires étrangères ont été illuminés aux couleurs du drapeau français.
- Vendredi 15/07/2016 10h50 CET: Le premier ministre belge Charles MICHEL a adressé ses condoléances au peuple français: «Les démocrates sont plus forts que les terroristes [...], les valeurs de respect et de tolérance doivent être défendues»
- Vendredi 15/07/2016 9h52 CET: Les chefs de la diplomatie américaine (John KERRY) et russe (Sergeï LAVROV) se sont rendus ensemble à l'ambassade de France à Moscou pour rendre hommage aux victimes de l'attentat de Nice. "La Russie est solidaire avec le peuple français. Nous partageons votre peine", a écrit le ministre russe des Affaires étrangères, plaidant pour une "détermination commune à ne pas céder face au terrorisme". Son homologue américain a exprimé ses "plus profondes condoléances et fraternité avec le peuple français". "Puissions-nous tous faire preuve de force et de détermination afin de mettre fin au fléau de la terreur", a-t-il écrit.
- Vendredi 15/07/2016 9h29 CET: Condoléances du président Russe Vladimir POUTINE: “Cher François. La Russie sait ce qu’est le terrorisme et la menace qu’il représente. Notre peuple a déjà fait face à de telles tragédies, et notre peuple ressent de la douleur, après ce qu’il s’est passé à Nice. Les Russes expriment leur sympathie et leur solidarité au peuple de France.’‘
- Angela Merkel, la chancelière allemande: "L'Allemagne est aux côtés de la France dans la lutte contre le terrorisme", a-t-elle souligné à Oulan-Bator, en marge du 11e sommet Europe-Asie. "Les mots suffisent à peine pour dire ce qui nous unit à nos amis français"
- Macky Sall, le président sénégalais : «Les attentats inqualifiables tuant lâchement autant de victimes innocentes ce soir à Nice m'attristent profondément».
- Theresa May, La Première ministre britnique : “Je suis choquée et attristée par l’attaque horrible perpétrée à Nice. Nos coeurs sont avec le peuple français et avec tous ceux qui ont perdu des êtres chers ou ont été blessés. Nous devons travailler avec la France et avec nos partenaires dans le monde entier pour défendre nos valeurs et notre liberté."
- Le président des Etats-Unis Barack Obama a fermement condamné jeudi soir "ce qui semble être une horrible attaque terroriste" à Nice. "Nous sommes solidaires de la France, notre plus vieil allié, au moment où elle fait face à cette attaque. En ce 14 juillet (fête nationale marquant la Révolution française de 1789), nous nous rappelons (...) des valeurs démocratiques qui ont fait de la France une inspiration pour le monde entier".
- Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a déclaré: « J'ai eu le coeur brisé en apprenant que plusieurs douzaines de victimes innocentes avaient été tuées ou blessées à la suite d'un attentat terroriste perpétré lors des célébrations de la fête nationale du 14 juillet à Nice, en France. Nous traduirons les responsables en justice, qu'il s'agisse des auteurs ou de ceux qui participent au financement ou à l'organisation de ces attentats. Nous sommes solidaires de la population française dans cette terrible épreuve. Nous avons offert toute l'aide possible au gouvernement français ».
- Le président brésilien par intérim Michel Temer a condamné «cette abjecte et outrageante action» perpétrée «contre des innocents qui célébraient les valeurs universelles les plus élevées, la liberté des peuples, l’égalité entre les citoyens et la fraternité».
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Le Premier ministre de Turquie, Binali Yildirim, a annoncé sur son compte Twitter, en français, qu'il condamnait l'attaque de Nice: "Je condamne fermement l'attaque terroriste lâche qui a ensanglanté #Nice en ce jour de fete nationale. #Nice06. La Turquie, toujours aux côtés des États du monde dans la lutte internationale contre le terrorisme, partage la douleur du peuple français"