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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 09:59

Actuellement en quête d'arbustes pour une haie mixte, mon choix s'est arrêté sur 5 arbustes qui ont comme particularités:

  • Exposition: Soleil,
  • Feuillage: Persistant,
  • Niveau de soin: facile,
  • Rustique,
  • Utilisation en haie possible
  • Température minimale: -10°c

 

 

  • ELAEAGNUS EBBINGEI

A remplacé le fusain à qui ont reprochait de pousser trop lentement et d’attraper la cochenille,

Pousse rapidement,

Peu de maladies,

Taille facile. Si on le rabat fortement, il repartira.

A des fruits comestibles par les merles,

Résiste à la sécheresse,

Mieux vaut le tailler par temps humide pour éviter d'être dérangé par la "poussière" qu'il dégage.

 

   
   

Sources: Elaeagnus

  • LAURIER DU PORTUGAL

Un bel arbuste touffu au feuillage persistant, reconnaissable à ses feuilles vert foncé intense luisantes portées sur des pétioles pourpres. En mai et juin, il donnera de petites fleurs blanches légèrement parfumées, en longues grappes. Un sol ordinaire lui conviendra, même calcaire, mais bien drainé. Il convient bien en haie ou massif d'arbustes mais son port dressé conique en fait aussi un beau sujet en isolé.

   
   

 

Sources: Laurier, Laurier 

  • ABELIA X GRANDIFLORA

L'Abelia x grandiflora est un hybride arbustif avec un développement un peu plus important que les autres espèces. La floraison blanc rosé en bouquets terminaux, s'étend du début de l'été jusqu'à l'automne. Le feuillage présente aussi un intérêt en automne losqu'il vire au pourpre.
A la plantation, mélanger votre terre de jardin avec du terreau à hauteur de 50%. Arroser copieusement votre sujet une à deux fois par semaine pour favoriser la reprise.
Il demande une exposition bien ensoleillée et abritée du vent. Idéal en massif ou petite haie.

   
     

Sources: Abelia

  • PHOTINIA 'RED ROBIN'

Le Photinia x fraseri 'Red Robin' est un grand arbuste persistant très décoratif par son feuillage changeant. En effet ce dernier passe d'un beau rouge brillant sur les nouvelles pousses vers une coloration vert lustré au fil du temps.

A la plantation, mélanger votre terre de jardin avec du terreau à hauteur de 50%. Arroser copieusement votre sujet une à deux fois par semaine pour favoriser la reprise.
Sa végétation dense le prédispose à un usage en haie taillée ou libre mais aussi en fond de massif, en isolé ou en bac.

C'est un arbuste à feuillage coriace persistant.
Les feuilles sont brillantes, lancéolées avec une nervure centrale très marquée. Elles mesurent une dizaine de centimètres.
Sa taille adulte varie entre 3 et 5 mètres et supporte très bien la taille. En forme libre, son port est arrondi.

Cette arbre, rustique au gel, supportera des températures jusqu'à -20°C.
L\'intérêt de cette plante est sa coloration rouge sur les nouvelles feuilles.
La variété Photinia fraseri "red robin" est celle qui possède le feuillage le plus rouge .

Le photinia est devenu en quelques années la star des haies libres ou taillées et s'utilise aussi en grands bacs (souvent sur pied taillé en forme de boule). Il en existe aussi des variétés naines adaptées pour les pots ou pouvant être implantées comme plante d'ornement en massifs et même en talus autoroutiers.

   
   

Sources: Photinia, Photinia Red Robin

  • LAURIER TIN 'LISAROSE

Le Viburnum tinus est l'une des espèces les plus utilisées au jardin pour sa facilité de culture. Cet arbuste est intéressant pour sa longue floraison et son feuillage persistant.
Les boutons de la variété 'Lisarose' sont rose bonbon et éclosent en de petites fleurs rose clair. Les fleurs sont regroupées en ombelles de 4 à 10 cm de diamètre.
Le feuillage ovale et pointu est également recherché pour son caractère persistant. Il est d'une belle couleur vert foncé lustré. Les jeunes pousses printanières apparaissent pourprées, ce qui lui donne un aspect très décoratif à cette période de l'année.
Le Laurier tin peut être utilisé dans de multiples situations comme en isolé, en massif, en haie libre ou taillée et se comporte très bien face à la culture en bac.

   

 

21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 07:59

 

A quel prix peut on acheter un Aloa 29?

 

  1. 8000E / 1975 /  Annonce publiée le 10/06/2012 Image de l'anonce.
  2. 21.000E / 1975 / Annonce du 01/04/2005 Image de l'anonce,
  3. 12.550E / 1974 / Annonce du 28/12/2012 Image de l'anonce,
  4. 13.000E / 1977 / Annonce du 27/12/2012 Image de l'anonce,
  5. 15.000E / 1975 / Anonce du 03/12/2012 Image de l'anonce,
  6. 11.600E / 1978 / Anonce du 28/11/2012 Image de l'anonce,
  7. 13.000E / 1974 Image de l'anonce,
  8. 18.000E / 1979 Image de l'anonce

 

 

 

Points à vérifier:

  • le presse-étoupe,
  • la barre d'écoute qui a tendance à mal coulisser,
  • l'emplanture du mat,
  • les tirants de cadenne à l'intérieur du bateau,
  • l'osmose
  • le système de fixation des béquilles,
14 janvier 2013 1 14 /01 /janvier /2013 01:06

Qu'est ce que l'Aloa 29?

 

L'ALOA29 est un quillard élaboré par le bureau d'études du groupe FINOT à la demande de la société cannoise ALOA Marine (anciennement SEB Marine). 320 exemplaires ont été construits en10 ans, de 1972 à 1982, sous trois versions différentes. Ce bateau fit forte impression lors de sa première exposition à Paris en janvier 1973.
On pourrait résumer le cahier des charges ainsi: un bateau de croisière simple, confortable, familiale et d'une longueur de 8,5m. La société ALOA marine souhaitait que ce navire trouve sa place entre l'Aloa 23 destiné à la navigation côtière et l'Aloa 34 à vaucation hauturière.

 

 

 

A l'époque, ce navire était novateur à plus d'un titre:

  1. le volume habitable et la surface du pont impressionnait car issus d'avancées architecturales (Coque large dotée d'un franc-bord si important qu'un petit rouf suffit à donner la hauteur sous barrots réglementaire dans le carré, soit 1,80m). 
  2. un pont large, dégagé et fonctionnel,
  3. un gros hublot arrière à babord,
  4. une étrave (partie saillante de la coque à l'avant du bateau) à guibre (concave). Ce type d'étrave est parfaitement adapté à la navigation en mer Méditerranée puisqu'elle dévie les vagues en cas de vagues courtes ou de clapots. De plus, cette forme concave a pour effet d'augmenter le volume avant du bateau et donc de limiter l'enfoncement de l'étrave du bateau sous l'eau et, par voie de conséquence, de faciliter les maneouvres par gros temps.
  5. une silhouette soignée avec notament une bande de couleur d'une largeur d'environ 20cm juste sous le liston,
  6. une coque qui offre une bonne stabilité (coque large et plate) ce qui permet de limiter le lest (quille étroite),
  7. un lest en fonte avec de bonnes performances hydrodynamiques,
  8. bonne qualité de construction et excellente finition,
  9. de larges passavants autour du cockpit accueillent le plaisancier pour d'agréables bains de soleil,
  10. bonnes dimension et inclinaison des dossiers des banquettes du cockpit,
  11. winches d'écoute puissants et bien placés,
  12. les taquets d'amarrage sont posés entre les pieds du balcon avant de façon à ne pas gêner le passage de l'écoute de foc et à proximité d'un grand coffre à mouillage aménagé dans la moitié babord de l'étrave. Le bateau est plutôt bien accastillé.
  13. montée à bord (depuis l'eau) facilitée par une passerelle,
  14. la "couchette cercueil" (couchette dont une partie est encastrée dans les aménagements, généralement sous les bancs de cockpit) a été remplacé par une "vraie" cabine éclairée, à la fois, par le hublot rond de l'arrière mais aussi par un hublot ouvrant, situé sous la banquette du cockpit. Cette cabine, idéalement située (endroit le plus confortable au mouillage), offre, grâce à l'ingéniosité architecturale de l'Aloa 29 (franc-bord important et large poupe), une couchette double!
  15. l'important franc-bord offre au plaisancier le sentiment d'être comme sur un balcon au-dessus de la mer,
  16. la penderie est bien dimensionnée et son cloisonnement permet d'isoler les cirés des autres vêtements secs,
  17. on peut facilement envisager une navigation à 4 ou 5 avec ces 3 couchettes doubles et son grand carré,
  18. saines réaction de la barre,
  19. facile à équilibrer, il remonte au vent avec un cap excellent (sous condition d'une bonne puissance),

 

 

Particularités et informations diverses:

  • cale-pieds et ferrures de pont en aluminium,
  • mains courantes et capot coulissant intégrés,
  • hublots et pièces d'accastillage (accessoirs de pont: taquets, rails, balcons, etc...) boulonnés,
  • l'accés à la cabine est facilitée par 3 marches fixées sur la paroie avant du coffre moteur,
  • la cabine est constituée, à tribord, d'une baquette en U qui entourre une table coulissant sur une épontille qui peut être escamotée au plafond ou au contraire complétement rabaissée, offrant ainsi une couchette double,
  • le bloc-cuisine est en polyester renforcé et peut servir de plan de travail une fois recouvert par les plateaux en teck,
  • le bloc-cuisine étant relativement bas, il est aisé de cuisiner assis, depuis les sièges prévus à cet effet de chaque côté,
  • la menuiserie intérieure est uniquement en teck,
  • le lavabo coulisse au-dessus du WC,
  • la cabine avant est très classique avec deux couchettes en V, réunissables par un coussin central. Le volume "relativement important" pour une cabine avant rend l'endroit plutôt confortable. On dénombre plusieurs équipets par personne, le luxe marin à l'état pur!
  • 2 réservoirs d'eau douce de 90L chacun, alimentent séparément le lavabo et l'évier,
  • l'autonomie théorique du moteur diesel RC9 de Renault Marine est de 12h à une vitesse de 5 noeuds,
  • stabilité convenable aux allures portantes pour un navire à quille étroite, grâce au safran placé très en arrière de la carène,
  • ce bateau a pour vocation la croisière détendue avec des performances proche d'une unité de course-croisière,

 

 

Points négatifs:

  • les mains courantes bien qu'esthétiques ne sont pas pratiques lorsque l'on sort du carré pour gagner la proue,
  • forte accumulation de bouts près de porte de cabine astreignant le plaisancier à une certaine rigueur,
  • les deux capots transaprents sont en légère surélévation sur le pont,
  • le coussin posé sur le coffre à batterie, n'étant pas fixer, a tendance à s'échapper sur mer formée,
  • mauvaise accessibilité du presse-étoupe (nécessité de descendre au fond du grand coffre à voile, sous la banquette de cockpit tribord),
  • attention à la sensibilité de l'hélice bipale en marche arrière (et cela malgré le décalage de l'arbre par rapport à l'axe du bateau - plus d'infos ici),
  • surface de voilure insuffisante par tout petit temps (4T en charge),
  • par petit temps (< force2), il est difficile d'apprécier la vitesse compte tenu de l'important franc-bord et de la douceur de la barre,
  • la navigation au près nécessite un peu de gîte (coque volumineuse),
  • le panneau de coffre avant doit être fermé avec une sangle élastique (sanglow) en cas de mauvais temps pour assurer une parfaite étanchéité,

 

Caractéristiques de ce navire à la coque très large et très plate:

Longueur hors tout: 8m72

Longueur de flottaison: 7m05

Largeur maximum: 3m11 (Techniquement c'est le bau maximum ou maître-bau)

Largeur maximale de flottaison: 2m67 (Techniquement c'est le bau de flottaison)

Franc-bord avant: 1m26

Franc-bord milieu: 0m98

Tirant d'eau maximum: 1m77

Tirant d'air: 11m86
Poids à lège: 3430 kg (Poids de navire à la sortie du chantier)
Poids du lest: 1100 kg (En gros, c'est le poids de la quille)

Nature du lest: fonte

Hauteur sous barrot: 1m80

Largeur moyenne des passavants: 0m80

Jauge IOR: 6m47
Grand voile: 16,70m²
Génois: 31,32m²
Spinnaker: 66m²

 

 

Avis:

  1. Un de mes amis possède un Aloa 29 (de 77 je crois) avec lequel nous sommes allés l'été dernier aux Eoliennes et en Sicile à partir de Toulon. Très bon bateau, marin et marchant bien sous toutes les allures sauf au près dans le clapot, où il faut payer ses rondeurs. Le contremoulage est très agaçant, la moindre quantité d'eau dans les fonds apparait tout de suite. Il a fallu changer la bâche à eau qui s'est percée et là, galère: la seule façon de l'enlever est de découper ce contremoulage. Mon ami a également eu à régler un problème difficile de pourriture d'un bau autour du pied de mât, suite à une infiltration d'eau.
  2. Je ne peux que conseiller l'Aloa 29. Après une longue recherche avec les mêmes critères, c'est le bateau que j'ai trouvé et il me donne entièrement satisfaction. Cabine arrière, cabine avant, des rangements, moteur inboard, stable a la mer, au près comme au portant grâce a l'ajout d'une jupe arrière aussi très agréable au mouillage. Un prix doux qui laisse le budget nécessaire pour les investissements que l'on aime faire pour personnaliser son bateau cad les voiles, les winchs, et le reste.... Pour moi cela m'a permis d'avoir un bateau nickel, avec un moteur inboard neuf, le pont refait, la carène traitée par sablage a la craie + epoxy + antifooling (non, non pas d'osmose), les hublots changés...

 

 

Sources:

7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 11:11

Falicon, le 22 Septembre 2012,

 

Depuis une semaine environ Jean-Pierre reconstruit un pan de mur en pierres sèches. Tout seul. A l'arrière de la maison, au-dessus de la terrasse ouest, ce mur soutient la restanque du haut, sur laquelle se trouve un des deux oliviers que l'ignoble Lesueur avait laissé agoniser au sol plus d'un mois, sans arrosage, dans la chaleur de l'été. Ce mur qui sert plus ou moins de frontière entre lui et nous tourne à angle droit, dessinant une sorte de tourelle au-dessus de la terrasse sur laquelle nous nous installons souvent pour le dîner.


Jean-Pierre avait remarqué cet hiver qu'un ventre commençait à se former en son milieu. Au cours de l'été, il s'était entr'ouvert et menaçait de s'effondrer sur lui-même, comme épuisé d'avoir vécu si longtemps.

 

De retour d'Islande tous les matins, "à la fraîche" et avant même de déjeuner, Jean-Pierre se précipitait pour le restaurer. Deux à trois heures de travail fatigant sans doute mais stimulant. Un peu comme s'il s'échappait de l'insignifiance...


Il a d'abord retiré toutes les pierres qui menaçaient de s'effondrer, construisant une sorte de demi-cône et séparant le-bon-grain-de-l'ivraie, les pierres à bâtir et la "pierraille" de remplissage. Oubli ou lassitude, il n'a pas numéroté les pierres, mais, de mémoire et avec méthode, il triait les pierres les plus grosses et les plus plates pour l'assise. Il a ensuite stabilisé le mur existant, à gauche et à droite, au moyen de planches et de barres de fer, qui supprimaient le risque d'effondrement, retrouvant ainsi les techniques d'étayage que son grand-père maternel ( Pierre Schreier ) avait acquises dans les mines de fer de Lorraine et que j'avais découvertes dans l'enfer de " Germinal"! La matière hostile et les corps suppliciés par ce travail de forçat, ployés sous l'habitude et la résignation. Les chevaux! Trompette et surtout Bataille, prisonnier au fond du trou noir depuis si longtemps qu'il ne se rappelait plus le souffle du vent, les odeurs de l'herbe et la lumière du soleil... Et enfin, dans un sursaut de révolte et d'espoir, le refus. Dire NON! Et faire surgir de soi le sujet, acteur de ses actes, avec Etienne trouvant et formulant les mots qui font sens : Oui, le paiement " à part" du boisage est une "baisse déguisée" du salaire... Oui, ces centimes en moins on les leur vole, à eux qui n'ont déjà rien...  Deux siècles après, Mélenchon! Au-delà de 75% je prends tout! J'étais alors en 3ème, au lycée Calmette, on lisait Zola et le professeur de français m'avait appelée au bureau à la fin du cours pour "discuter" avec moi de l'auteur et de mes affects - car j'étais très "affectée par tout ça!  


Ainsi, au fur et à mesure que Jean-Pierre montait des rangées de pierres, il les étayait par de plus petites qu'il glissait dessous ou sur le côté, tantôt à plat tantôt à la verticale. Il "boisait" et donnait "du fruit" à son mur. Il veillait aussi à l'incliner vers l'arrière, de façon à ce qu'il résiste aux poussées des cailloux qui rempliraient par la suite le vide derrière lui. Les cailloux, dis-je, et non la terre, trop lourde et trop pesante, qui ne draînerait pas les eaux de pluie. Pas de rivelaine... Jean-pierre prenait sa masse pour "taper"! Avec une grande règle rectiligne il vérifiait régulièrement l'inclinaison du mur, avec la barre à mine il faisait bouger les pierres mal positionnées ou bien les faisait rentrer plus en profondeur avec la massette.


Une fois le mur monté, il lui est resté le plus facile : placer les cailloux dans le cône. Et c'était comme un petit clapier qui se mettait en place... J'étais admirative devant la qualité de son travail et la beauté du muret, parfaitement vertical et d'une jolie couleur. Il m'est alors revenu à l'esprit ces lignes incontournables de "La Prisonnière", dans lesquelles Proust évoque un autre muret, "le petit pan de mur jaune", celui qui figure dans le tableau de Vermer "Vue de Delft"... Alors que Jean-Pierre travaillait ainsi, il se confirmait bien que rendre sa forme, sa solidité et sa beauté au petit mur de pierres, c'était lui redonner vie. Et naissait en moi une émotion, une sorte de "jouissance" du temps non pas "retrouvé" mais comme "perpétué" : d'autres avant nous avaient bâti ce mur dont Jean-Pierre en se plaçant dans cette filiation repoussait la disparition, en même temps qu'il retrouvait et faisait revivre les gestes des murariers dont il admirait depuis toujours, au hasard de borries ou de hameaux échappés à la destruction, le talent oublié mais durable pour lui qui en percevait la beauté.

21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 18:42
Et oui comme vous le savez tous, la neige s'est invitée sur la côte d'azur :))

Veuillez trouver ci-dessous deux photos prises à Falicon: