Je suis devenu un fervent adepte du tramway ! Confortable (hors des heures de pointe), silencieux (idem), sûr, il me permet de me rendre à l'ESRA avec sérénité et de me cultiver un peu plus en lisant ou en écoutant des livres-audio.C'est ainsi qu'en ce moment la traversée de Nice se fait au fil de réflexions sur le cinéma de David Wark Griffith (au temps du cinéma muet où les tramways étaient bien plus habituels), de propos de Carl Theodor Dreyer sur le réalisme, la pureté, la sobriété au cinéma, ou au gré des évocations prenantes d'A la recherche du temps perdu, titre évocateur du temps passé dans les déplacements... Peut-être que ma "madeleine" va se charger de sonorités particulières (dong, dong), d'effluves populacières et de visages anonymes...